jeudi 2 janvier 2014

Arsenal reste leader.

Victorieux 2-0 contre Cardiff City, Arsenal a su résister à la pression mise par Manchester City qui avait gagné plus tôt mercredi après-midi. Les Gunners restent en tête du championnat. 

Nicklas Bendtner a délivré les siens après un match plus compliqué que prévu.

Les absents ont manqué. 

Effectivement, les absences conjuguées des deux meilleurs buteurs Giroud et Ramsey et du meilleur passeur Mesut Özil ont largement amoindris les forces des Gunners qui ont eu beaucoup de mal à s'imposer face à des Gallois qui se sont contentés de défendre et de profiter de rares contre-attaques pour inquiéter le portier polonais d'Arsenal. Pour combler ces nombreuses absences, Arsène Wenger a du mettre en place une composition inédite cette année avec notamment la titularisation de l'allemand Lukas Podolski en pointe qui aura eu beaucoup de mal à peser sur la défense adverse lors de cette rencontre du premier match de la phase retour de la Premier League.

Une rencontre insipide. 

En effet, pendant près d'une heure de jeu, Podolski et ses coéquipiers n'ont pas donné l'impression d'être rentrés dans le match. Notamment en première période, où il n'y a eu que deux occasions, une pour chaque équipe : tout d'abord une opportunité à la 28ème minute sur contre par l'intermédiaire de Jordan Mutch qui a réussi à tromper Laurent Koscielny mais sa frappe n'était pas assez puissante pour inquiéter Szczesny. Ensuite c'est Théo Walcott qui aurait pu inscrire son sixième but cette saison en reprenant un excellent ballon de Santi Cazorla, ballon qui a malheureusement terminé dans le petit filet de Marshall, le portier écossais de Cardiff.
En seconde période, les Gunners vont repartir certes avec de meilleures intentions mais cela ne suffira pas pour tromper la défense de Cardiff. Le seul Gunner a surnager lors de toute la rencontre est l'anglais Jack Wilshere, comme le démontre sa magnifique action à la 64ème minute où il a passé en revue la défense galloise par ses crochets avant de frapper le poteau de Marshall qui n'avait pas bougé sur cette belle frappe de l'anglais.

Coaching gagnant de Wenger. 

Voyant ses hommes sans solution dans les 30 derniers mètres, Arsène Wenger décide de changer ses plans en remplaçant un Podolski inexistant dans une position inhabituelle pour lui à Arsenal par le danois Bendtner qui va peser sur la défense adverse dès son entrée grâce à son physique imposant. L'autre choix décisif de l'alsacien sera l'entrée en jeu de Rosicky à la place de Flamini, bien en-dessous de son niveau de jeu du début de saison. L'entrée du tchèque a apporté une touche technique supplémentaire à l'équipe et sa qualité de passe a fait beaucoup de bien aux Gunners qui vont se montrer tout de suite plus dangereux après ce double changement. Le géant allemand Mertesacker va mener le réveil d'Arsenal avec deux fois la même action en seulement deux minutes d'intervalle (67ème-69ème) mais sa première tête va passer à quelques centimètres tandis que la deuxième va frapper le poteau de Cardiff. 

Il faudra attendre la 88ème minute et un excellent centre du latéral espagnol Nacho Monreal déposé sur la tête de Bacary Sagna qui va frapper le poteau avant que le rentrant Bendtner ne pousse le ballon au fond des filets et débloque le match pour les Gunners (Il s'est malheureusement blessé sur l'action, il pourrait être question de plusieurs semaines d'absence selon Wenger). Par la suite, Theo Walcott va aggraver le score grâce à une somptueuse passe de l’extérieur de Jack Wilshere qui va offrir sur un plateau le second but à Walcott. Ce dernier but conclut la victoire des Londoniens qui ont réalisé un sans faute depuis le Boxing Day. Les hommes d'Arsène Wenger ont corrigé le tir par rapport aux saisons précédentes et arrivent désormais à s'imposer même lorsqu'ils ont du mal dans le jeu ce qui n'est pas sans rappeler une certaine équipe de Manchester United qui a récolté de nombreux points la saison dernière dans les dernières minutes de leurs matchs. Quand on connait l'issue de la saison des mancuniens cela ne peut donner que de l'espoir pour des supporteurs d'Arsenal, trop longtemps sevrés de titres.
Gwendal K. 
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